• Publication Jardins

    Je suis ravi de vous présenter cette publication en hommage aux jardins ouverts lors du festival Cahors Juin Jardins.

    Mis en page par Emmanuelle Sans, avec un avant-propos de Sylvie Caroff, Isabelle Marrou et moi-même, ce livret retrace mon parcours dans ces jardins et l’espace latent de l’IA tel que je l’ai réalisé pour mon exposition de 2023 « Dans la Vallée de l’étrange ».

    Il contient l’intégralité des quatorze photographies de jardins et de leur double artificiel génératif. L’idée était de proposer un voyage entre les deux mondes, l’un renvoyant à l’autre comme un miroir, un parcours explorant le réel, l’autre une variation inventée, dessinant une topologie onirique issue d’une errance dans un labyrinthe algorithmique, dans lequel j’ai bien failli me perdre, pendant la préparation de cette exposition.

    Il y a 14 textes écrits par les propriétaires des jardins décrivant avec leurs mots leur jardin, donnant un contexte essentiel aux images.

    J’en profite ici pour rendre hommage à Marius du Jardin feuillage, qui nous a quittés récemment et dont la jeune fille en bronze prend vie dans ces pages.

    Cette publication est pour le moment consultable au bureau de Cahors Juin Jardins mais sera bientôt disponible à la vente. Pouvez-vous renseigner auprès de moi si ça vous intéresse.

  • Humus Miraculum

    Ma synthographie en illustration dans le programme du musée des Abattoirs de Toulouse consacré à l’exposition Artistes & Paysans, qui est présentée de Mars à Décembre au musée et déployée en région.

    J’interviendrai pour Cahors Juin Jardins dans le cadre du collectif Super Nature avec:

    Aldéric Doyen

    Brendan Piroué

    Alice Freytet

    Cahors Juin Jardins

    les Abattoirs

  • Envolée
  • Blackbirds & Thrushes

    Il s’agit d’une vidéo que j’ai intitulée « Blackbird & Thrushes » (Les Merles et les Grives), d’après les paroles de la vieille chanson anglaise qu’une version chantée par Shirley Collins accompagne.

    Les Images

    Les 40 images qui composent cette vidéo ont été générées via IA. Ceux d’entre vous qui me suivent sur Instagram les ont peut-être déjà vu passer dans une forme préliminaire dans les stories, dans un format vertical en 9:16.

    Je me rends compte que cela fait 20 ans maintenant que je poste régulièrement mon travail sur Internet. Je pense que ce n’est pas seulement un outil pour montrer son travail mais aussi un endroit pour faire son travail sous les yeux du public, car savoir son travail sous le regard de l’autre aide à prendre des décisions.

    Les images ont connu plusieurs sessions de générations distinctes, ont été postées, puis sélectionnées, ont subi une étape générative supplémentaire, un traitement photo et finalement une édition vidéo.

    Je n’ai pas envie d’en dire trop sur leur thématique parce que tout l’intérêt, à mon avis, est de ne pas trop verbaliser ce qui n’a pas à l’être, mais ce que je peux dire c’est qu’elles montrent mon intérêt à la fois pour certains mouvements culturels de la fin du 19e siècle et mon amour inaltérable pour la photographie, et particulièrement la photographie ancienne, que je peux réimaginer, de manière fantasmée, avec l’outil d’intelligence artificielle qui est à ma disposition aujourd’hui, ainsi que ma passion pour les formes brèves.

    La chanson

    La chanson utilisée dans « Blackbirds and Thrushes » est « Hares On The Mountain » dans sa version enregistrée par Shirley Collins et Davey Williams en 1965. « Hares on the Mountain » est une chanson traditionnelle anglaise qui a traversé les âges. D’origine précise inconnue, c’est un des grands classiques de la folk anglaise, sur un sujet éternel d’amour entre garçons et filles pastoral et saisonnier, et dans lequel il y a, me semble-t-il, toujours une connotation subtile de merveilleux celtique.

    J’ai beaucoup d’admiration pour le travail de Shirley Collins, qui a 88 ans, et qui est considérée par beaucoup comme la reine du folk anglais. La vie de Shirley Collins, marquée par la perte de sa voix à la suite d’un chagrin d’amour et son retour triomphal après des décennies de silence, ressemble elle-même à une chanson traditionnelle.

    C’est la main un peu tremblante que j’ai décidé d’éditer la chanson, mais je me suis rassuré en me disant que je ne faisais, à mon humble niveau, qu’utiliser mes moyens modernes pour continuer la grande lignée de modification et de variantes typiques des musiques traditionnelles.

    Pour la bande-son de « Blackbirds and Thrushes », j’ai choisi de me concentrer sur les trois strophes centrales de « Hares On The Mountain », qui captent selon moi au mieux l’essence visuelle de la chanson. J’ai décidé de ne pas inclure les deux premières sections, qui traitent de l’histoire du baiser de Sally, ni la section finale, axée sur la morale de l’histoire.

    J’ai également conservé la belle coda instrumentale de Davey Williams, qui correspond aussi à une forme de coda dans la vidéo.

    Cette est vidéo est conçue pour une lecture en boucle, reflétant ainsi le caractère cyclique et intemporel de la chanson.

  • MGI Vendredi 23 janvier 2024